1001 Vies (642) : Bricolages – 3

[l’image est d’Eugenio Recuenco]

J’ai trouvé bien des avantages au féminisme. Être allégé. Décentré. Peut-être plus intelligent.

Aujourd’hui où le voilà en expansion débridée perdant toute mesure il n’est plus que caricature abandonnée à l’hégémonisme exponentiel des religions et des totalita­rismes.

On ne me dictera pas mon vocabulaire et les improvisa­tions de ma séduction. Je veux penser par moi-même et non par la féminité.

Être un mâle est amusant et ne contraint en rien à une mas­culinité exacerbée qui est finalement une souffrance.

Être une femelle est amusant et ne réduit pas à des cris­pations nerveuses qui ne font pas valser l’amour.

À cette seule condition l’homme et la femme s’entendent et s’apprécient.

J'aurais cru que pince-fesses était au singulier dans la mesure où on ne pince qu'une seule fesse après l’autre. Pratique haute­ment réprouvable et que je condamne avec toute l'indignation vertueuse requise. Cependant, c'est un souvenir d'enfance encore surchauffé et sans doute le seul souvenir que garde de moi la petite rieuse.